Imaginez deux jeunes, avec la même envie de réussir. Le premier grandit dans un quartier où les opportunités sont rares, le second dans un environnement plus favorisé. Leurs chances de trouver un emploi ne sont malheureusement pas les mêmes.
Dans les quartiers prioritaires, le chômage des jeunes est presque trois fois plus élevé que la moyenne. Et si vos parents sont ouvriers ou employés, vous avez très peu de chances d’accéder à un poste de cadre.
- Les jeunes actifs de moins de 30 ans résidant dans des quartiers prioritaires de la ville (QPV) sont 30,4% à être au chômage (ONPV, 2023)
- Seulement 11% des jeunes issus de milieux défavorisés (ouvriers, employés et inactifs) qui obtiennent un emploi de cadre (Céreq, 2020)
Ce n’est pas juste une question de statistiques, c’est une réalité pour de nombreux jeunes qui font face à des obstacles bien réels : des CV écartés à cause de leur nom ou de leur adresse, un manque de réseau professionnel, une orientation scolaire qu’ils n’ont pas vraiment choisie ou un manque d’information sur les filières qui recrutent.
Pourtant, des leviers existent pour lever ces freins à différents stades du parcours des jeunes, dès le collège et pendant leurs études supérieures. À l’heure où le marché de l’emploi est de plus en plus concurrentiel, accompagner les jeunes étudiants et jeunes diplômés à l’obtention de certifications professionnelles devient essentiel pour les aider à se démarquer. Ces certifications se révèlent être des outils puissants de reconnaissance des compétences, d’ouverture vers des secteurs porteurs et de valorisation des parcours résilients.
Les certifications, une solution pour booster l’employabilité des jeunes et ce dès avant l’obtention du diplôme
Les certifications attestent de compétences techniques ou de savoir-être recherchés par les employeurs, en complément du diplôme ou dans le cadre d’une démarche de formation professionnelle pour faire évoluer sa carrière. Les certifications permettent également d’acquérir des compétences nouvelles et de rester compétitif sur le marché du travail.
Jodry Bibila, Alumni de la promotion 2018, Consultant Cyber risk and Security chez HeadMind Partners : « J’ai voulu approfondir mes compétences et me spécialiser, notamment dans la sécurité cloud. La certification AZ-500 (Microsoft Azure Security Technologies) m’a permis d’aller plus loin sur ce sujet en plein essor. Les certifications sont cruciales pour évoluer car elles valident des compétences nouvelles et aussi pour se spécialiser en apportant une vraie valeur ajoutée. Je dirais qu’elles sont vraiment complémentaires de l’expérience. »
Certaines certifications sont mêmes obligatoires pour exercer certains métiers ou atteindre des postes de haut niveau. Elles peuvent se préparer pendant les études pour faciliter son insertion professionnelle.
Ines Bensaid, Alumni de la promotion 2016, analyste financier à la Financière de l’Echiquier « Aujourd’hui, je travaille sur des fonds émergents et asiatiques. La certification AMF était indispensable pour exercer mon métier. Sans elle, pas de CDI ! J’ai aussi passé le TOEIC et le TOEFL, demandés par mon école, mais essentiels aujourd’hui pour tout parcours professionnel. Je continue à me former en permanence, notamment via les certifications obligatoires dans mon entreprise. Elles me permettent de rester à jour sur les régulations et d’élargir mes compétences. »
Les certifications se préparent en lien avec un projet professionnel bien défini, d’où l’importance d’accompagner les jeunes dans le développement de leur carrière, et ce, dès avant leur insertion professionnelle.
Il n’est cependant pas toujours facile de parvenir à se retrouver dans la masse de formations certifiantes, d’autant plus que l’offre s’est enrichie des formations en ligne. Pour aider les jeunes à décrypter ce sujet, nous avons rédigé un article sur :
Un partenariat entre NOVAPEC et Télémaque pour permettre aux jeunes diplômés de construire un avenir professionnel épanouissant
Télémaque s’engage à promouvoir les certifications comme outil d’insertion professionnelle pour les jeunes issus des territoires fragiles. Ce projet est rendu possible grâce au soutien de NOVAPEC, le programme de soutien financier à des projets d’innovation sociale de l’APEC.
Plus de 200 alumni qui étudient ou travaillent dans les 8 régions d’implantation de Télémaque (Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Grand Est, Ile-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire, Provence-Alpes-Côte d’Azur) vont bénéficier d’un accompagnement renforcé, notamment avec une offre ciblée pour les étudiants de bac+3 et plus :
- Formation à la valorisation de leur parcours lors d’entretien de recrutement
- Encouragement à obtenir des certifications professionnelles et linguistiques reconnues
- Renforcement des compétences techniques et employabilité pour une insertion professionnelle réussie
Julie Langlade, Responsable du programme Novapec indique :
« Le soutien de Novapec va permettre à Télémaque de développer un accompagnement renforcé de ses Alumni afin de les inciter à développer une approche pro-active, par exemple par l’engagement dans des certifications, et ce avant même d’entrer dans un process de recrutement. »